Manger des aliments de saison pour une vie plus saine, mais aussi pour sauver notre belle planète. Manger de saison est redevenu primordial dans la société de consommation dans laquelle on vit. Si on va en supermarché, on nous propose tous, fruits hors saison, fruits exotiques, poissons toute l’année, du choix à profusion. Aujourd’hui, nous avons le choix de faire la différence et de consommer autrement. Les circuits courts sont là pour nous aider à changer nos habitudes. Avec des aliments de saison, qui ont chacun leur apport en fonction des saisons, alors en plus d’être plus sain pour nous, ils nous apportent ce qu’ils nous manquent.
Les fruits et les légumes
À chaque changement de saison, les fruits et légumes changent aussi. On a tendance à l’oublier surtout lorsqu’on va en supermarché où les étals sont remplis de nombreux fruits et légumes divers et variés. Des produits qui arrivent souvent de l’autre bout du monde. Mais les aliments ont des saisons pour des raisons simples, ils apportent chacun des bienfaits aux périodes où ils poussent.
Par exemple en hiver, le corps demande plus de nutriment et de vitamine C. À cette période de l’année, vous retrouverez des poireaux, des choux et des épinards, bourrés de minéraux. Ainsi que les agrumes remplis de vitamine C, comme les mandarines ou les clémentines. Et en été, avec la chaleur, notre corps demande plus d’eau, ainsi les fruits en regorgent : pastèques, melon, courgettes, etc…
Lorsqu’on achète un produit hors saison, il vient souvent de loin ou même s’il provient de chez nos voisins, l’utilisation de culture sous serre engendre des conséquences catastrophiques. Des produits qui auront perdu leurs goûts et leurs bienfaits. Alors qu’un produit de saison, s’il est cultivé en terre et récolté à maturité dans des conditions optimales, sera donc plus riche en nutriments et plus nutritif.
Mais comment faire pour manger des tomates en hiver, les bocaux. Des recettes pour mettre vos tomates en bocal par là.
Pour vous aider à manger de saison, des calendriers de fruits et légumes de saison sont à retrouver sur les réseaux sociaux. @Clairesophiepissenlit nous offre chaque mois son calendrier des fruits et légumes avec de superbes illustrations.
Les autres aliments ont aussi des saisons
Il n’y a pas que les fruits et légumes qui ont des saisons. La viande, les poissons ont aussi leur moment. Mais on l’a oubliée… En cause, toujours les supermarchés et la surconsommation.
En effet, il y a les périodes de reproduction à prévoir pour maintenir un équilibre naturel.
« Des coquilles Saint-Jacques, dont la pêche est extrêmement réglementée et seulement autorisée d’octobre à mai, et pendant 45 minutes deux fois par semaine afin de préserver cette espèce, au Thon blanc que l’on pêche qu’en été et en automne » Source Marie-claire.
Mais aussi les aromatiques, le vin (un peu plus connu, grâce aux vendanges de septembre) et le lait qui dépendra des vaches et des pâturages. Plus d’informations par ici.
Circuit court, producteurs locaux, le tout pour manger de saison
Manger de saison, c’est aussi privilégier le circuit court, les producteurs locaux, les Amap (nous en parlons dans un précédent article par ici). Et cela évite d’acheter à l’autre bout du monde et ainsi de réduire la pollution et les émissions de gaz à effet de serre. En cause les avions ou les bateaux qui apportent les cargaisons, puis aux camions réfrigérants qui consomment énormément lors des livraisons.
L’Espagne, voisin sous serre…
Autre point négatif des aliments hors saison, les engrais chimiques utilisés, les pesticides, les antigels utilisés dans les cultures sous serre. En Espagne, des champs de serre peuvent se voir des satellites (merci google map). En effet, dans le sud de l’Espagne, dans le désert d’Almeria, 33 000 hectares ont été recouvert de plastique. Des champs de serres, où l’on cultive les fruits et les légumes. Ce sont plus de 2 tonnes de concombre, de courgettes, de poivrons et sans oublier les tomates qui sont produites chaque année. Un chiffre reste en 2017, l’Andalousie a exporté pour 5 224 millions d’euros de primeurs.
« Depuis trois décennies, la région d’Almeria est le potager industriel et standardisé de l’Europe, où poussent une large gamme de légumes tout au long de l’année, avant d’affluer en nombre vers les supermarchés français, allemands, britanniques ou encore polonais pour être vendus à des prix dérisoires » Source Mr Mondialisation.
La main-d’oeuvre exploitée et en danger
Alors avant d’acheter « d’origine Espagne » réfléchissons à deux fois, il y a des chances que vos produits proviennent de là-bas. Autre gros point négatif de ce système, la main-d’oeuvre. Les Espagnols ont fui devant les salaires qui ne font que baisser. Le salaire moyen serait de 35€ la journée. Mais une autre main-d’oeuvre est arrivée, les immigrés. En plus de travailler pour très peu, ils travaillent dans des conditions impossibles. Entre les engrais, les pesticides et la chaleur, les conditions de travail sont loin d’être respecté et bien sûr ils n’ont aucune protection sociale. Alors, quand on achète un produit provenant de là-bas, nous contribuons à continuer ce système… Mais l’Espagne n’est pas le seul dans ce cas, beaucoup d’autres ont des systèmes similaires qui tuent les sols petit à petit, qui pollue les eaux puis les océans…
Vivons en phase avec la nature et profitons de ce qu’elle nous offre, lorsqu’elle nous l’offre.
Prêt ?
Source :
La fée l’a fait